jeudi 6 octobre 2022

Blackwater, tome 1 : La crue, de Michael McDowell

Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.

Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever… mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.

MON SOUVENIR : 💜💜💜

Je suis complètement passée à côté....non du roman...mais du succès éditorial de cette saga familiale qui est sortie en "épisodes" chez Monsieur Toussaint Louverture à raison de un tous les quinze jours.

Et oui, c'est seulement en cette fin d'été que je découvre Perdido, la famille Caskey et Elinor Dammert.

C'est en fait la promesse de l'étrangeté qui m'a attirée. Et elle arrive très rapidement, mais en toutes petites touches, il faut le savoir ! Si on s'attend donc à un roman franchement fantastique, on est inmanquablement déçu car les quelques éléments surnaturels sont distillés très subtilement dans ce qui est en réalité la saga familiale qu'on nous promet. Moi j'étais prévenue, heureusement.

On y retrouve tout ce qui fait le plus peur au sein de la famille : les manipulations, la possessivité, le contrôle des patriarches, la passivité de ceux qui devraient réagir, l'acceptation (ou pas) de l'étranger etc... Et ce n'est pas sans sourire qu'on suit les aventures de cette famille,  la confrontation de Mary-Love, un personnage dont on ne saurait se passer, et de l'étrange (et surnaturelle?) Elinor. 

Les forces de ce roman, ce sont ses personnages qui, tantôt vous amusent, tantôt vous énervent et l'ambiance générale rendue opressante à la fois par le comportement des personnages et par cette étrangeté qui revient régulièrement nous rappeler qu'on ne lit pas une saga familiale classique.

Il convient de mentionner que la plume de l'auteur, fluide, efficace, légère rend le tout très agréable à lire. Aussi, même si j'ai ressenti un peu de frustration par rapport à mes attentes, je l'ai assez rapidement oubliée pour me prendre au jeu.  

Si je ne me suis pas jetée sur le second tome, je le lierai néanmoins à coup sûr car, mine de rien, McDowell a su me donner envie d'en savoir plus. 

👉 Mon souvenir du tome 2

👉 Mon souvenir du tome 3

👉 Mon souvenir du tome 4

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