MON SOUVENIR : 💜
Cela faisait un moment que ce livre trainait dans ma bibliothèque et mes yeux sont tombés dessus. J'avais envie de me faire peur alors je me suis laissée tentée. J'aurais mieux fait de passer mon chemin et de le laisser sur l'étagère.
Je vais commencer par les points forts de ce roman car il y en a tout de même. Comme j'en ai l'habitude avec Stephen King, il sait dépeindre des ambiances, décrire des lieux et des personnage de sorte qu'on plonge sans effort dans son univers. L'atmosphère nous embarque, les personnages, même ceux qui ne font que passer, ne nous laissent jamais indifférents. On a l'impression d'être aux côtés du héro, Jack Sawyer, tout au long de son aventure qui va l'amener à traverser les Etats-Unis d'Est en Ouest par des voies surprenantes, entre l'Amérique d'aujourd'hui (ou presque) et les Territoires.
Sur les routes d'Amérique, on croise des personnages inquiétants, déplorables ou sinistres qui profitent sans honte des plus fragiles, notemment des enfants. Les auteurs en profitent pour nous dépeindre une amérique immorale, décadente et cupide et pour tirer la sirène d'alerte sur les effets des activité de notre société consumériste sur l'environnement.
Les messages sont bien là, plutôt bien abordés, mais cela ne suffit pas.
En effet, le problème majeur de ce roman c'est sa lenteur. J'ai eu l'impression que je n'arriverai jamais à la fin. Le récit s'étire encore et encore. Et soudain, tout s'accélère et ça devient brouillon. Entendons-nous bien, l'action s'accélère mais j'ai trouvé cela toujours aussi fastidieux à lire. La fin ne semble être qu'une accumulationde scènes gores, de tergiversations en tout genre. Les méchants, qui devraient devenir de plus en plus féroces, déterminés et inquiétants sont soudain dépeints de façon ridicule, ils deviennent des parodies de ce qu'ils étaient jusque là et ça gache tout.
Je n'ai pas adhéré du tout.
Opinion très très mitigée donc. Je ne lirai certainement pas la suite.
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Une bouteille à la mer