vendredi 15 mars 2024

Trois lucioles, tome 2 de Capitale du Sud, de Guillaume Chamanadjian

Nox, l’ancien commis d’épicerie, est désormais seul maître à bord de l’échoppe Saint-Vivant. Il a pris ses distances avec la maison de la Caouane qui, enfant, l’avait recueilli. Mais, alors que l’hiver touche à sa fin, les problèmes refont surface. Tout ce que la Cité compte d’opposants au Duc Servaint s’est mis en tête que le Duc devait mourir, et que la main qui le frapperait serait celle de Nox.

Mais consentira-t-il à tuer l’homme qui l’a élevé ? De sa décision dépendra le destin de Gemina.

MON SOUVENIR : 💜💜

Troisième tome du "Cycle de la tour de garde" et second tome de la trilogie : "Capitale du Sud", ce roman ne parvient pas à me captiver davantage que ses prédessesseurs. Mon intérêt ne baisse pas non plus. Je continue mon voyage en essayant de me laisser porter sans autre attente que des réponses et un final qui vaudra la peine.

J'espérais que ce tome éveille un enthousiasme plus débordant que le premier tome plus introductif qu'autre chose. Mais ce n'est pas ce qui est arrivé car j'ai presque les mêmes reproches à lui faire : une première partie qui traine un peu en longueur et il faut attendre, cette fois, un peu plus longtemps avant d'être véritablement happé par l'histoire.

D'abord, le passage des événements finaux du premier tome à la situation presque planplan du second tome m'a gênée. Certains continuent leur petite vie tranquille après avoir fait montre de comportements furieusement inquiétants, on n'arrive plus à percevoir le tension qui s'est installée pendant tout le premier tome. Ensuite, si Nox vit quelques mésaventures, il s'en sort somme toute plutôt bien. 

C'est à la fin que l'action s'éveille, que les tensions reviennent au devant de la scène, que quelques réponses nous parviennent. Encore une fois la fin est surprenante et violente. Elle ne laisse au moins pas complètement indifférente et c'est tant mieux sinon, je me serais sentie laisée. 

D'ailleurs les tomes qui constituent le début de cette saga ne dérogent pas à la même règle : début tranquille, voire un peu long, quelques mésaventures et un final en apothéose violente...on a l'impression de voir se dessiner un schéma académique qui ne sort pas d'un cadre et je trouve ça dommage. 

Enfin en réfléchissant aux éléments qui freinent mon enthousiasme à apprécier pleinement cette saga, je réalise que je ne ressens que peu d'attachement pour les personnages et leur devenir. Des morts, il y en a, des trahisons aussi, mais cela me laisse relativement froide et j'ai le sentiment que c'est par manque de profondeur. Quite à placer quelques longueurs, pourquoi ne pas nous en apprendre davantage sur les autres personnages ? On ne fait que frôler leur personnalité, leurs sentiments et leur intimité. Donc, je ne parviens pas à être touchée par ce qui leur arrive.

Peut-être n'ai-je tout simplement pas la tête à ça en ce moment mais si j'apprécie ma lecture, j'apprécie au moins autant de la terminer pour passer à autre chose. Ce qui continue à me motiver c'est finalement un élément en particulier, celui qui avait éveillé mon intérêt au milieu de premier tome et sur lequel on n'en apprend que très peu à chaque fois.

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Une bouteille à la mer