mercredi 25 janvier 2017

Bird Box, de Josh Malerman

Malorie élève ses enfants de la seule façon possible : barricadés chez eux. Dehors, il y a un danger terrible, sans nom. S’ils s’aventurent à l’extérieur, ce sera les yeux bandés pour rester en vie. S’ils ôtent leurs bandeaux, ils se donneront la mort avec une violence inouïe. Malorie a deux solutions : rester cachée avec ses enfants, isolée, ou bien entamer un terrifiant périple jusqu’au fleuve dans une tentative désespérée, presque vaine, pour rejoindre une hypothétique colonie de survivants. La maison est calme. Les portes sont verrouillées, les rideaux sont tirés, les matelas cloués aux fenêtres. Les enfants dorment dans la chambre de l’autre côté du couloir. Mais bientôt, elle devra les réveiller et leur bander les yeux. Aujourd’hui, ils doivent quitter la maison et jouer le tout pour le tout.

MON SOUVENIR : 💜💜💜

Cela faisait bien longtemps que je n'avais ouvert un roman, faute de temps et de motivation. Après plusieurs essais infructueux pour retrouver ce goût de lire qui me définit et m'est si cher, j'ai enfin réussi ! 
Une bonne résolution pour la nouvelle année, un groupe de passionnés, un roman qui vous tient en halène, et le tour est joué. En effet, j'ai participé à une lecture commune organisée par l'Imag'in Café dont je remercie l'administratrice et ses membres pour, entre autre, m'avoir redonné le goût de lire et de partager.



Parlons donc de ce roman dont la seule phrase d'accroche : "Si vous regardez, c'est déjà trop tard" suffit à m'intriguer. 

Le roman débute le jour où Malorie décide de quitter la maison dans laquelle elle et ses enfants vivent cloîtrés à l'abris de l'extérieur. Dehors, une menace rôde, un ennemi sans nom, sans visage, un danger qu'on ne peut que deviner. Et si vous voulez le découvrir, savoir à qui ou à quoi vous avez à faire, vous devrez le regarder, si vous le regardez, vous perdez la raison.

C'est pourquoi Malorie a passé quatre ans à entraîner ses enfants à "ne pas voir" mais à entendre, écouter. Puisqu'ils ne pourront regarder leur environnement, leur ouïe est leur salut. Ils partent donc les yeux bandés pour un périple de trente kilomètres qui les séparent d'un hypothétique refuge où se sont rassemblés d'autres survivants.

Les chapitres alternent donc entre la description très linéaire de ce voyage et des flashbacks depuis le jour où tout à commencé. 
Et ce sont ces chapitres du passé de Malorie qui sont à mon avis les plus intéressants car ils mettent en scène d'autres personnages, leurs relations, leurs choix et se met en place toute une réflexion sur ce qu'il reste en nous d'humanité quand on vit dans une peur continuelle de l'extérieur, de l'inconnu. 
D'ailleurs l'auteur parvient très bien a mettre en place une atmosphère angoissante, étouffante, à décrire un quotidien où les repères ont changé, où il convient de ne jamais baisser sa garde au point de se méfier de tout car le danger est partout.
Les chapitres narrant le périple de Malorie et ses enfants tombe un peu à plat en comparaison parce que l'auteur en fait trop, qu'on ne comprend pas bien la froideur des relations entre Malorie et ses deux enfants qu'elle prénomme, on ne sait pourquoi, Fille et Garçon.

Toutefois, même si mon intérêt a fluctué entre les différents chapitres, ça n'a pas du tout gâché ma lecture et mon envie d'ouvrir ce roman dès que je le pouvais. 

La fin est tout de même un peu frustrante car on aimerait en savoir un peu plus sur ce qui a dépeuplé la Terre et a forcé les survivants à vivre tels des aveugles. Curiosité bien naturelle mais, quand on y réfléchit, tout l'intérêt de ce livre n'est-il pas de se mettre à la place de son héroïne ? Puisque tout au long de l'histoire, nous avons vécu ses peurs et ses doutes, il est logique que nous ressentions ses frustrations et que nous n'en sachions pas plus qu'elle. 





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Une bouteille à la mer